Le numérique représenterait aujourd’hui 3 à 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, 2% de l’empreinte carbone au niveau national, et les terminaux sont à l’origine de l’essentiel des impacts (de 65 à 90%), téléviseurs, ordinateurs en particulier.
Par ailleurs, le poids de la phase de fabrication est souvent la principale source d’impact (supérieur à 80%) et confirme l’importance de politiques visant à allonger la durée d’usage des équipements numériques à travers la durabilité des produits, le réemploi, le reconditionnement, l’économie de la fonctionnalité ou la réparation. La phase d’utilisation peut aussi représenter le vecteur principal d’impact environnemental du numérique (jusqu’à environ 80% pour l’épuisement des ressources abiotiques naturelles (fossiles) et les radiations ionisantes).
(Source : ADEME / Arcep, Evaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective, 2022)